Association APSANE
14, avenue Léon Dacheux
67100 STRASBOURG

 

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E-mail : apsane@free.fr

   

 

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De 2009 à 2010

De 2000 à 2007

 
 

 

 

 

 

 

Aménager le Place du Marché de Neudorf

 

 

 

La place du Marché de Neudorf va être réaménagée à partir de 2012. 2,5 millions d’euro seront engagés à cet effet par la municipalité. Rappelons que le Conseil de quartier s’était autosaisi de ce dossier et avait créé une commission «  cœur de Neudorf » ouverte à tous les habitants. De nombreuses réunions ont eu lieu et connu une forte affluence. Les conclusions de ses travaux ont été transmises à la municipalité. Celle-ci vient d’ouvrir le dialogue avec les Neudorfois et leur présente un schéma d’aménagement général, qui sans trop entrer dans les détails propose trois scenarii.

 

L’APSANE a participé activement à toute la première phase de la réflexion. L’association apportera sa contribution aux débats en cours et souhaite d’ores et déjà prendre position sur certains aspects des propositions présentées par la ville et sur les controverses en cours.

 

 

Le schéma général d’aménagement

 

L’APSANE souhaite la réunification de la place du Marché et de la placette Rathgeber. Elle approuve le principe de l’intégration de cet ensemble au bâti existant, notamment les constructions et façades remarquables autour de la place.

 

Le parvis de la halle du marché pourra être en liaison, soit avec le bâtiment du Scala, soit avec la placette Rathgeber. Sur cette placette, il conviendra de conserver l’aire de vente du marchand de quatre saisons et s’interroger sur le devenir du kiosque, vacant depuis de nombreuses années, en sachant que son utilisation est difficile pour de nombreuses raisons, absences de commodités, rentabilité, proximité de buralistes et fleuristes alentours.

 

En aucun cas, une aire d’animation devrait être créée à proximité du carrefour Polygone/Dacheux/Rathsamhausen.

 

Un parvis devra être aménagé devant la halle du marché, pour les commerçants non sédentaires, les jours de marché, et pour organiser ponctuellement diverses manifestations associatives ou culturelles.

 

Rendre la place conviviale et animée suppose le maintien des arbres existants et des plantations supplémentaires, la présence de terrasses (Scala, Béatrice, Table verte éventuellement), l’installation de bancs, un éclairage adapté, visant notamment à éliminer les zones d’ombres propices aux commerces illicites ou autres. L’eau est aussi un élément d’animation important. Dans le prolongement de ce qui est envisagé ailleurs à Neudorf, il n’est pas interdit d’imaginer l’implantation de fontaines ou de jets d’eau dits secs.

 

 

Le stationnement des voitures.

 

Le débat s’est malheureusement cristallisé sur cet aspects des choses, du coup il est beaucoup moins question des trois propositions d’aménagement de la place et c’est dommage. La situation dans le domaine de la circulation et du stationnement est connue. Elle est difficile et il est légitime que l’emploi, le commerce et les diverses activités économiques de Neudorf doivent être préservées, que le quartier doit continuer à être accessible et qu’il convient de trouver une solution aux difficultés de stationnement que connaissent les Neudorfois et les visiteurs du quartier.

 

Toutefois, si la place doit être aménagée, s’il convient d’en faire un lieu attractif pour tous, si l’on veut que les Neudorfois se l’approprient, il faut supprimer l’intégralité du stationnement des voitures sur la place, à l’exception des jours de marché et cela au seul bénéfice des commerçants non sédentaires qui animent le marché.

 

Cela implique, bien entendu de trouver des solutions alternatives de stationnement dans Neudorf. Elles peuvent exister et l’APSANE préconise quelques solutions :

-         instaurer le stationnement payant à Neudorf pour faciliter la rotation des voitures,

-         créer un silo sur le parking du Monoprix,

-         mutualiser le parking des impôts,

-         aménager le stationnement bilatéral avenue Léon Dacheux,

-         transformer la rue du Birkenfels en zone de rencontre et prévoir un stationnement bilatéral en épi des véhicules sur toute cette rue,

-         promouvoir le parking relais du Krimmeri, en le reliant à un système de navettes de bus  desservant le cœur de Neudorf.

 

L’APSANE est cependant opposée au maintien temporaire du stationnement sur une partie de la place en attendant que les solutions alternatives aient été mises en place. Ce serait une demi-mesure avec le risque de la pérennité ; il suffit de constater ce qui s’est fait place du Marché neuf dans le centre ville.

 

 

Le stationnement payant

 

Il est prouvé que l’instauration du stationnement payant favorise la rotation des véhicules et facilite le stationnement temporaire, mais il déplace aussi le problème. Il n’est cependant pas possible de le mettre en place sur une zone étendue à Neudorf.

 

APSANE préconise son instauration dans les secteurs suivants :

-         route du Polygone, entre Etoile et le carrefour Ribeauvillé/Gravière,

-         autour de la place du Marché,

-         autour de la clinique Sainte-Odile,

-         rue Simonis,

-         place Saint-Aloyse.

 

Les horaires et les tarifs devront être adaptés au quartier. Nous proposons deux tranches horaires : 9h – 12h et 14h – 18h et un tarif moindre par rapport à ceux en vigueur aujourd’hui au centre ville. Les 20 premières minutes pourraient être gratuites, les commerçants, s’ils le souhaitent, pouvant prendre à leur charge une partie du stationnement.

 

 

Les mesures d’accompagnement

 

Il ne suffira pas d’aménager la place, il faudra aussi des mesures complémentaires dans le domaine de la circulation. Cela signifie :

-         le réaménagement de la partie sud de la route du Polygone et celui de toute la rue de Rathsamhausen, comportant la création de pistes cyclables,

-         apaiser la vitesse et la circulation autour de la place,

-         mettre la rue Simonis en zone de rencontre, ainsi que la rue du Birkenfels (voir supra) et la rue Frédéric,

-         inverser le sens de circulation de la rue du Lazaret entre l’avenue Léon Dacheux et la rue Joseph Guerber,

-         ouvrir un tourne à gauche avenue de Colmar, soit en direction de la rue de Mulhouse, soit en direction de la rue du Lazaret,

-         garder le sens unique existant entre la route du Polygone, le bout de la rue Jules Rathgeber et la rue Simonis, en direction de la clinique Sainte-Odile.

 

Autre mesure d’accompagnement, la mise en valeur des bâtiments remarquables la nuit dans le cadre d’un plan lumière qui ne devrait pas uniquement concerner le centre ville, plan respectueux en matière de consommation de l’énergie.

 

 

Les transports en commun au cœur de Neudorf.

 

Bien entendu la ligne de bus doit continuer à fonctionner au cœur de Neudorf ; tout au plus pourrait-on suggérer qu’elle soit limitée à Etoile-Bourse, et à Gravière-Ribeauvillé, et que le bus rabatte les usagers du Neuhof à la station Reuss.

 

La navette du Marché devra être maintenue et renforcée, elle pourrait desservir le parking relais du Krimmeri et être étendue à tous les jours ouvrables.

 

 

En guise de conclusion provisoire

 

Tels sont quelques éléments de réflexion et suggestions présentées par l’APSANE en l’état actuel du dossier. Qu’il soit permis d’ajouter une remarque, eu égard aux discussions publiques qui ont eu lieu et aux prises de positions exprimées ici ou là.

 

Tout le monde s’accorde à regretter que le tram ne passe pas au cœur de Neudorf. L’APSANE est souvent montrée du doigt, à tort. Faut-il rappeler qu’elle s’est opposée uniquement au tracé d’une ligne allant de l’Esplanade au Pont Suchard, et que nombre de ses membres étaient favorables au passage du tram route du Polygone, donc à une desserte de la place du Marché.

 

L’impression prévaut que ceux qui aujourd’hui contestent les choix d’aménagement de la place du Marché sont les même qui jadis s’opposaient au passage du tram sur la route du Polygone. Il conviendrait de tenir compte des expériences passées et ne pas répéter les mêmes erreurs en matière d’aménagement de notre quartier.

 

 

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Extension des zones 30 à Strasbourg

 

 

 

Le Comité de direction de l’APSANE a examiné le projet d’extension généralisée des zones 30 à Strasbourg, soumis par la municipalité à l’avis de l’ensemble de la population, et a adopté l’avis qui suit.

 

Le projet de la municipalité s’appuie sur quatre arguments principaux :

- plus de sécurité pour les piétons et les cyclistes,

- plus de convivialité, la ville est plus apaisée et moins bruyante,

- peu de changements pour les automobilistes, les axes à 50 km/h sont à 300m, les cœurs de quartiers sont plus paisibles et la fluidité de la circulation préservée,

- une approche pionnière en France, Strasbourg, 1ère ville majoritairement à 30km/h.

 

L’ensemble de notre quartier serait classé en zone 30 à l’exception des avenues Jean Jaurès, Aristide Briand, de Colmar, Léon Dacheux, des routes de l’Hôpital, du Polygone et du Rhin, ainsi que des rues de la Thumenau, d’Orbey, de Ribeauvillé, de Rathsamhausen, et d’une partie de la rue du Lazaret.

 

 

L’APSANE tient tout d’abord à rappeler quelques principes

auxquels elle est attachée

 

Les modes de déplacements doux doivent être privilégiés dans notre ville. Ils représentent déjà près de 63% du total des déplacements à Strasbourg, et cette situation peut encore s’améliorer. Il faut encore améliorer et développer l’offre en transports en commun.

 

Le tram doit demeurer prioritaire en matière de circulation. Il est nettement plus attractif que le bus. Il conviendrait cependant de limiter les thromboses de circulation, notamment aux carrefours Etoile-Polygone, Jaurès-Landsberg-Rathsamhausen et Michelet-route du Rhin, en particulier aux heures de pointes. Le fonctionnement des feux de signalisation à ces carrefours ne donne satisfaction ni aux automobilistes, ni aux cyclistes ni aux piétons.

 

L’usage de la voiture reste nécessaire et utile, pour les entreprises et des professionnels, pour certains de nos concitoyens, en particulier les mères de famille récupérant leurs enfants ayant des activités dans des endroits dispersés ou lointains, enfin pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite, ou celles dont l’accès aux transports collectifs est difficile, lointain ou impossible.

 

Il convient de maintenir, et de faire observer par tous, un partage équitable de la voirie publique, respectueux des usages de chacun. Piétons, cyclistes et automobilistes ne respectent pas tous les codes et règlementations en vigueur, et certaines catégories d’usagers sont très rarement sanctionnés.

 

 

 

L’argumentaire développé par la municipalité appelle de la part de l’APSANE les remarques suivantes

 

Une vitesse automobile réduite accroîtra la sécurité de tous les usagers. Maintenir un véhicule à 30km/h n’est cependant pas facile. Et avoir les yeux rivés sur le compteur de vitesse interdit de voir ce qui peut se passer sur la chaussée devant, derrière ou à côté de son véhicule.

 

Nul ne contestera non plus une diminution des nuisances sonores dans les zones 30.  Par contre, affirmer qu’une zone 30 cela entraînera davantage de convivialité et une cohabitation harmonieuse en matière de circulation relève davantage, à notre sens, d’une certaine utopie ou d’un vœu pieux, compte tenu de ce que l’on peut observer dans celles qui existent déjà, hors îlots résidentiels.

 

Une réduction de la vitesse de 50 à 30 km/h n’entraînera évidemment pas un allongement significatif des temps de parcours en voiture. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la fluidité de la circulation sera préservée ou assurée. De surcroît, dire aux automobilistes : « soyez patients, en sortant de la zone 30, vous pourrez appuyer sur le champignon » est un argument contre-productif et dangereux.

 

Vouloir pour Strasbourg être la première ville de France à limiter d’une manière drastique la vitesse sur son territoire relève davantage de l’effet d’annonce, d’un affichage politique et d’une certaine forme de gloriole. Cela n’apportera pas grand-chose à la renommée et à la notoriété de notre cité ni même à son attractivité.

 

 

 

L’APSANE souhaite aussi lancer une double

mise en garde

 

1° Nul ne peut contester la nécessité de réduire le plus possible la circulation automobile à Strasbourg, notamment dans le centre ville. Mais il faut arrêter de pénaliser et d’ostraciser systématiquement les automobilistes, ceux-ci sont d’ailleurs aussi des électeurs. Ce n’est peut-être pas la volonté de la municipalité, mais c’est leur ressenti, conforté par les prises de positions et l’attitude extrême de certaines associations d’usagers de la voirie publique. Ajoutons aussi que trop de règlementation tue la règlementation, a fortiori quand manqueront les moyens de la faire respecter.

 

2° La connaissance des règles de circulation par les citoyens n’est pas parfaite. Cela concerne aussi bien les zones de rencontre, les zones 30, l’interdiction de s’arrêter sur le franchissement des lignes de tram, nonobstant les marquages au sol, que les règles d’arrêt aux carrefours en cas d’embouteillage. Le civisme et le respect des lois et règlements en matière de circulation et de déplacements ne semble pas non plus être la préoccupation principale de nombre de nos concitoyens, qu’ils soient piétons, cyclistes ou automobilistes.

 

 

 

La situation actuelle

 

S’agissant du quartier de Neudorf pris dans son acception large, c’est-à-dire le territoire du conseil de quartier, il faut observer qu’un certain nombre de zones 30 existent déjà : au Schlutfeld, dans le secteur Saint-Urbain, et celui plus vaste grosso modo borné par la route du Polygone, l’avenue de Colmar, et les axes Lazaret-Dacheux, sans oublier la rue de Sélestat.

 

Nombre de rues neudorfoises ne permettent guère de circuler à plus de 30 km/h : rue d’Erstein, rue du Grand Couronné, rue du Cheval, rue de Thann … Il y en a d’autres. Faut-il dès lors les règlementer et les aménager en zone 30 ? Il est permis de se poser la question.

 

Force est aussi de constater que la limitation de vitesse dans les zones 30 n’est guère respectée, que ce soit rue de Sélestat, ou rue jules Rathgeber pour ne citer que deux exemples. Il en va de même sur d’autres voies où le 50 km/h est souvent dépassé. Les contrôles y sont rares voire inexistant.

 

Plates-formes d’entrée en zone 30, gendarmes couchés, coussins de Berlin ne servent pas à grand-chose ou à rien, sinon à une limitation ponctuelle de la vitesse lors du franchissement de l’obstacle. Par contre ils sont un inconvénient pour les personnes souffrant du dos ou les femmes enceintes par exemple. Ils apparaissent comme des investissements coûteux, parfaitement inutiles et inconfortables, même à faible vitesse.

 

  

Les propositions de la municipalité pour Neudorf

 

Certaines des propositions donnent une impression de méconnaissance de la situation réelle du terrain ou de certains dossiers d’aménagement du quartier par les services de la ville. Cela les rend parfois incohérentes, parmi elles, citons :

-    la rue d’Orbey : elle est limitée à 30 km/h. A quoi correspond une augmentation à 50 km/h sur cette voirie aménagée. S’agit-il de permettre aux bus de la CTS de rentrer plus vite au dépôt ?

-    la rue de Lübeck : est-il judicieux de limiter à 30 la vitesse sur cette rue et sur les voiries de la zone industrielle ?

-    le maintien de la route du Polygone à 50 km/h : est-il vraiment pensé, alors que vont être aménagées, les places de la Ziegelau et Henri Will, celle du Marché, ainsi que la placette Jules Rathgeber et que la mise en continuité de ces deux dernières est prévue ?

-    à quoi rime la discontinuité des vitesses sur l’axe Rathsamhausen – Landsberg – Edmond Michelet

 

Quel est l’intérêt d’aménager en zone 30 des rues de Neudorf où de toute façon il est impossible de rouler beaucoup plus vite compte tenu de l’étroitesse de la chaussée : rue des Perdreaux, rue de Fréconrupt, rue du Grand Couronné, rue Frédéric, rue Sainte-Anne, pour limiter le nombre des exemples ?

 

Il n’est pas tenu compte non plus des nouveaux axes de circulation découverts par les automobilistes en raison des encombrements du secteur Etoile –Polygone, de l’aménagement de la route du Polygone et du peu de feux de circulation sur certains axes ; deux  exemples : route de l’Hôpital – avenue de Colmar – rue Jules Rathgeber – rue de Sélestat – rue Saint-Aloyse – avenue Jean Jaurès, pont du Danube, rue de Métzeral.

 

Rien n’est proposé pour éviter les « shunts », rien n’est dit non plus sur d’éventuelles modification du plan de circulation à Neudorf, aucune étude n’a été entreprise, ni à Neudorf ni ailleurs, sur les transferts possibles de circulation suite à l’instauration généralisée des zones 30.

 

  

En conséquence...

 

L’APSANE n’est pas favorable au développement généralisé des zones 30 à Strasbourg et tout particulièrement à Neudorf.

 

L’idée de réduire la vitesse dans la ville est excellente, et l’association y est favorable. Mais les mesures proposées par la municipalité ne lui paraissent ni pertinentes ni efficaces et ont très peu de chance d’être respectées par aucun des usagers de la voie publique. De surcroît, des investissements importants devront y être consacrés. Ils se feront au détriment de l’entretien de la voirie ou des trottoirs en mauvais état dans notre quartier ou ailleurs.

 

 

L’APSANE propose :

 

-   une réduction générale de la vitesse à 40 km/h sur l’ensemble du ban de Strasbourg, à l’exception des autoroutes et des routes des zones industrielles,

 

-    le rétablissement, partout où cela est possible de la priorité à droite aux carrefours et de l’interdiction des tourne à gauche sur certains axes,

 

-    le développement des zones de rencontres,

 

-    la suppression de toutes les entraves au sol censées limiter la vitesse et leur remplacement pas d’autres systèmes, tels que les écluses et une autre organisation du stationnement.

 

 

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Avis de l’APSANE

 

Sur l’urbanisation de la presqu’île Malraux

et l’enquête publique de la modification n°33

du POS de Strasbourg

 

Octobre 2010

 

 

Le Comité de direction de l’APSANE, réuni le 4 octobre 2010, a adopté à l’unanimité le présent avis relatif l’urbanisation de la presqu’île Malraux et à l’enquête publique de la modification n° 33 du POS de Strasbourg qui doit la rendre possible.

 

L’APSANE ne donnera un avis que sur certaines propositions de modifications du Règlement spécifique du POS de Neudorf Musau, secteur dont sont issus ses adhérents. Cet avis concernera essentiellement les actuels secteurs INA 1 et INA 2 qui deviennent les secteurs UB 48, UB 49 et UB 50 dans les propositions de modification. Ces secteurs sont constitutifs de la presqu’île Malraux.

 

 

Observations préliminaires
 

Il est constaté tout d’abord que la proposition de modification n°33 intervient in extremis avant le 31 décembre 2010, date à laquelle le POS actuel de Strasbourg ne pourra plus être modifié. Elle a pour objet de permettre l’engagement d’opérations d’urbanisme d’importance sur l’axe Heyritz – Port du Rhin, en particulier sur la presqu’île Malraux, que le règlement actuel du POS ne permet pas, notamment l’implantation d’une tour de 98m au bout du bassin d’Austerlitz.

 

S’agissant de l’arrêté de mise à l’enquête, l’article R123-13 du Code de l’environnement prévoit que soient précisées les informations suivantes :

- l’identité de l’autorité compétente pour prendre la décision d’autorisation ou d’approbation et la nature de celle-ci,

 

- l’identité de la personne responsable du projet ou l’autorité auprès de laquelle des informations peuvent être demandées.

Ces informations sont manquantes dans l’arrêté du 23 août 2010 pris par le président de la Communauté urbaine de Strasbourg.

 

L’association constate aussi que, anticipant sur les conclusions de l’enquête publique et de la décision finale, la Société d’équipement de la région strasbourgeoise (SERS) a déjà procédé à une première sélection de projets, dont les deux finalistes ont été présentés au public pour observations de sa part. Un choix définitif sera fait, entre les deux aménageurs sélectionnés en finale, avant même la remise des conclusions du commissaire enquêteur.

 

L’association n’a, par ailleurs, pas de remarque particulière à faire sur la construction d’un hôtel et d’un gymnase route du Rhin, hormis le fait que le nombre de places de parking prévu, notamment pour l’hôtel semble notoirement insuffisant. Elle n’a pas non plus d’observation à faire sur la possibilité pour les immeubles cultuels de s’élever jusqu’à 30 mètres. Ceci représente grosso un immeuble de 12 étages Cette disposition doit rendre possible la construction d’un ou plusieurs minarets attenants à la future grande mosquée de Strasbourg.

 

L'urbanisation à Strasbourg

 

La ville avait pu aborder de plein pied le 20e siècle avec la construction de la « Neustadt » du temps de l’annexion allemande. La ville impériale, plus d’un siècle après sa création, répond pratiquement encore aux besoins actuels et pourrait être classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité.

Il ne semble pas en aller de même pour ce qui concerne le 21e siècle. Strasbourg donne l’impression d’y être entré à reculons. Aucune véritable politique visionnaire n’a malheureusement été menée depuis la fin de la dernière guerre. Aucune grande opération d’urbanisme n’est vraiment concluante et les bâtiments remarquables sur le plan architectural ne sont pas légion à Strasbourg et ne font pas tous l’unanimité. On pourrait citer, la Faculté de droit, le Parlement européen, la Pharmacopée européenne et d’autres bâtiments annexes du Conseil de l’Europe, la future grande mosquée, certaines églises, le palais des droits de l’Homme, éventuellement la nouvelle gare. Mais que dire du Conseil de l’Europe qui ressemble à une casemate, du Palais de la musique et des congrès, de l’immeuble de la CUS place de l’Etoile, de celui de la FNAC et d’autres banalités ou horreurs selon les goûts de chacun ?

Compte tenu de la nécessité de construire des logements, de la rareté et du prix des terrains, de la nécessité de repenser les modes de circulation et de transports et de rapprocher le plus possible l’habitat des lieux de travail, il n’est pas concevable de continuer d’étendre la superficie de l’habitat à l’infini. Il convient au contraire de le concentrer et de gagner en hauteur ce que l’on ne peut plus obtenir en surface. C’est un défi qu’il faut relever.

La modernité de Strasbourg doit s’inscrire dans la construction de tours. L’APSANE y est tout à fait favorable, sous réserve toutefois que soit tenu compte du panorama strasbourgeois, de l’élaboration d’une véritable « Skye line », sous réserve aussi qu’une tour ne soit pas isolée dans le paysage urbain mais s’inscrive dans un ensemble. Enfin, signal architectural fort, une tour se soit d’être d’une qualité architecturale exemplaire.

 

 

L'urbanisation de la presqu'île Malraux

 

Les projets d’urbanisation de la presqu’île Malraux s’inscrivent dans le cadre plus général de l’aménagement de l’axe Heyritz – Port du Rhin et doivent permettre la rénovation de bâtiments historiques du port. C’est un enjeu urbanistique majeur. Il permettra notamment de combler le vide entre le centre et les quartiers sud et de placer la ville sur le Rhin. Cette opération d’envergure doit permettre à Strasbourg de s’inscrire pleinement dans le 21e siècle, sur le plan de l’urbanisme et de l’architecture.

La SERS a pris l’initiative de présenter les deux projets finalistes d’une consultation qu’elle a lancée aux Conseils de quartier concernés, ainsi qu’aux citoyens sous forme d’une exposition de photos-montages. De nombreux visiteurs ont pu faire part de leurs appréciations. L’APSANE regrette cependant plusieurs choses :

- seuls les deux projets finalistes ont été rendu public, et non pas l’ensemble des projets présentés ;
 

- la présentation est partielle, quelques images de synthèses ne permettent pas de se faire une véritable opinion, il manquait des indications relatives au cahier des charges et quelques explications plus techniques, notamment sur l’utilisation des bâtiments rénovés ou futurs ;
 

- l’absence de photos-montages incluant la tour de 98m dans le paysage urbain strasbourgeois, contrairement à ce qui a été réclamé par le Conseil de quartier de Neudorf et l’APSANE à plusieurs reprises. Aurait-on eu peur d’effaroucher les centaines de visiteurs et de susciter une hostilité plus vive à l’implantation d’une tour sur la presqu’île ?

Sur les principaux projets d’urbanisation du site, l’APSANE a pris les positions suivantes :

- la tour Seegmuller : accord total à la transformation en cité internationale étudiante ;
 

- l’entrepôt Seegmuller : soit il est transformé radicalement, ainsi que le propose le projet ICADE, soit il est gardé en l’état, sans ajouts de chiens-assis sur les toitures comme le propose le projet Bouygues. Il faut toutefois observer qu’une transformation radicale de l’entrepôt rendra anachronique le maintien en l’état de la tour Seegmuller sur ce site ;
 

- les immeubles à construire devant l’éventuelle future tour, place Winston Churchill, opposition à une urbanisation dense ;
 

- l’espace vide entre le silo à voiture et le bassin d’Austerlitz : opposition totale à toute construction. Il faut garder un espace de respiration dans ce nouveau quartier, l’aménager pour en faire un lieu convivial, à la sortie des cinémas, pour y permettre l’organisation de manifestations culturelles ou autres ;
 

- le projet de construction d’une tour de 98 m au bout du bassin d’Austerlitz : sans être hostile a priori ce projet, il est néanmoins permis de s’interroger sur son bien-fondé et sur la compatibilité de sa construction à proximité immédiate du centre historique. En tout état de cause, ni le projet Bouygues, ni le projet ICADE ne semblent correspondre à ce qui serait un signal architectural fort du 21e siècle tel que le souhaite le maire de Strasbourg. Ces deux projets sont d’une relative banalité architecturale et manquent d’audace, mais c’est une question d’appréciation, variable en fonction des goûts et des idées de chacun.

Chacun des deux projets finalistes comporte des éléments intéressants, aucun n’emporte véritablement une adhésion complète, ni sur l’architecture des futurs bâtiments, ni sur leur fonction future. Aucun mixage des projets n’étant possible, il est difficile de se prononcer et de faire un choix. On serait tenté de les renvoyer dos à dos et de demander à la SERS de revoir sa copie.

 

Les choses eussent été sans doute différentes si une information cohérente et complète avait été fournie en amont et si s’était développée une concertation véritable, là aussi en amont, avec les forces vives du quartier, voire de la ville, telle qu’elle a pu se pratiquer ou se développer en d’autres lieux ou sur des projets importants (transformation de la place du Château, établissement de bains de la Victoire, secteur du Heyritz…).

 

 

Les propositions de modification 33 du Règlement du POS de Neudorf Musau

 

Il convient de remarquer que les propositions de modification du règlement spécifique du POS de Neudorf Musau pour les zones INA 1 et 2 sont d’une ampleur exceptionnelle, très larges et fondamentales. Ces modifications ne sont cependant pas clairement énoncées dans la notice de présentation. Il conviendra donc de justifier celles apportées à ces zones dans le secteur de Neudorf.

 

Le futur secteur UB 48

 

Il prévoit notamment la possibilité de construire une tour de 98 mètres de hauteur.

Rappelons que le cahier des charges défini par la ville, et relatif à l’utilisation de ce secteur, prévoyait certes de pouvoir construire en hauteur, mais que celle-ci ne dépassait pas 50 mètres.

La tour serait implantée à environ 1 500 m à vol d’oiseau de la flèche de la cathédrale. Elle devrait être, à l’instar d’autres tours isolées construites en France, à Paris, Lyon ou Marseille, visible de loin et aura un impact certain sur le paysage général et le panorama de la ville.

Le centre historique, c’est-à-dire l’ellipse insulaire de Strasbourg, autour de la cathédrale, de l’Ill et du Fossé des Vieux-Remparts est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO sous le vocable de « Strasbourg Grande île ».

Sans pouvoir apporter de réponse définitive, l’APSANE s’interroge néanmoins sur la compatibilité de la construction de cette tour avec ce classement par l’UNESCO. Il en va de même pour ce qui concerne l’application de la convention de Florence relative à la protection des paysages.

Il faut se souvenir du projet de construction d’une tour à Cologne, de l’autre côté du Rhin et en face de la cathédrale. Des controverses très vives avaient éclatées en Allemagne. La cathédrale était sous le risque d’un classement en « patrimoine mondial menacé » si cette tour était construite.
 

Le projet de tour de 98m ne risque-t-il pas d’entraîner l’application de l’article 11 §4 de la convention concernant la protection du patrimoine mondial de l’UNESCO du 16 novembre 1972 ?

 

Le 20 octobre 2000 a été signée à Florence, à l’initiative du Conseil de l’Europe, une convention relative à la préservation des paysages. La France a ratifié cette convention le 17 mars 2006 et elle est entrée en vigueur dans notre pays le 1er juillet 2006.

Cette convention vise à encourager les autorités publiques à adopter des mesures de protection, de gestion et d’aménagement des paysages européens qu’ils soient extraordinaires ou ordinaires. Le paysage "désigne une partie du territoire telle que perçue par les populations dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leur interaction". Il est un élément important de la qualité de la vie des populations et une composante fondamentale du patrimoine culturel et naturel de l’Europe. La convention s’applique à tous les territoires des Parties et porte sur les espaces naturels, ruraux, urbains et périurbains. Elle concerne tant les paysages pouvant être considérés comme remarquables, que les paysages du quotidien et même les paysages dégradés. Elle s’impose à l’Etat mais aussi à toutes les collectivités territoriales.

Il n’est pas inutile non plus de rappeler les obligations juridiques qui découlent de la convention d’Aarhus du 25 juin 1998 relative à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement, dont le paysage est partie intégrante.

Une circulaire ministérielle du 1er mars 2007 invite d’ailleurs les Préfets à organiser régulièrement des réunions d’information entre tous les acteurs du paysage. Une telle réunion a-t-elle été organisée au sujet de cette future tour ?

Compte-tenu de la modification importante du paysage strasbourgeois avec l’implantation d’une telle tour, compte tenu des conventions européennes précitées, la SERS et la Ville de Strasbourg n’aurait-elles pas dû, juridiquement (ou même politiquement), engager un débat avec le public et les différents acteurs concernés, préalablement à toute sélection de projet d’aménagement de la presqu’île Malraux et à toute prise de décision ? L’esprit et les obligations relevant des conventions européennes cités est-il respecté ?

Dernier point soulevé : Les récentes déclarations du directeur général de la SERS reproduites dans la presse locale interpellent aussi notre association. Il déclare ainsi : « Les promoteurs gagnent de l’argent sur la tour, mais en perdent sur l’entrepôt qui nécessite restauration très lourde. ». Si l’on comprend bien, la construction de cette tour est rendue nécessaire pour accessoirement permettre la restauration de l’entrepôt Seegmuller d’une part, et pour permettre une opération financière de l’autre, au profit de Bouygues ou d’ICADE. Cette opération peut-elle dès lors relever de l’intérêt général et de l’utilité publique ? Il n’est pas illégitime d’en douter.
 

Le futur secteur UB 49

Notre association est opposée à l’urbanisation complémentaire de ce secteur. Les options proposées par les groupes finalistes (habitations et/commerces) et les raisons invoquées (mettre de la vie dans le quartier, conforter les commerces de Rivétoile, faire en sorte que les usagers des cinémas ne débouchent pas sur un espace vide quand ils quittent le Cinécité) ne semblent pas vraiment pertinentes. (Voir aussi les observations faites supra).

Par ailleurs, toute construction nouvelle à ce niveau entraînera une ombre portée l’après-midi sur le bassin d’Austerlitz, la tour ombrageant le même bassin le matin. Il est affirmé par ailleurs que ce bassin deviendrait un lieu d’animation, sans pour autant que cette animation soit précisée à l’heure actuelle. L’eau du bassin d’Austerlitz est fortement polluée actuellement. Rien n’est encore décidé pour améliorer la situation. Mais une eau plongée dans l’ombre ne se régénère pas facilement et n’autorise pas vraiment des animations aquatiques.

Le futur secteur UB 50

Les aménagements de la tour et de l’entrepôt Seegmuller ne rencontrent pas d’opposition de la part de l’APSANE, sous réserve des observations formulées supra.

 

 

Conclusions

 

Considérant :

- 1° l’ampleur des modifications proposées au Règlement du POS pour le secteur Neudorf Musau,
 

- 2° les projets d’urbanisation et de modification du site de la presqu’île Malraux, notamment en ce qui concerne la hauteur des immeubles,
 

- 3° ses interrogations sur l’opportunité juridique et la pertinence de modifier durablement l’horizon strasbourgeois à proximité de la cathédrale,
 

- 4° l’absence de règlementation de l’emprise au sol dans les secteurs UB 48, 49 et 50,
 

- 5° l’absence de règlementation sur les avants corps des bâtiments à construire, hormis une hauteur minimale de 3,50 m. pour ce qui est situé au-dessus du domaine public,
 

- 6° la suppression de toute contrainte paysagère au sol pour les immeubles à construire ;

 

Tenant compte des projets présentés par la SERS, l’Association pour servir l’avenir de Neudorf :

- émet des réserves sur ces projets, souhaite qu’ils soient revus et modifiés et prennent en compte les souhaits de l’ensemble des Strasbourgeois,

- de ce fait, et en raison des interrogations relatives à la préservation du paysage urbain, à la compatibilité de certains projets avec l’environnement historique et l’utilisation optimale du site, l’APSANE est opposée aux modifications du POS dans les secteurs INA 1 et 2, futurs secteurs UB 48, 49 et 50.

 

 

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Propositions et réflexions

pour alimenter les discussions à la rentrée

 

Septembre 2010

 

 

L’APSANE soumet à la réflexion des lecteurs de cette page, un certain nombre d’idées et de propositions.

 

Quelques mots-clés permettant de connaître les thèmes abordés dans cet article :

 

- place du marché

- circulation

- points noirs et franchissement des lignes du tram

- stationnement payant

- silos à voitures

- place du Schlutfeld

- rue Baldner

- transports en commun

 

Aménagement de la place du Marché

L’APSANE a participé activement aux discussions qui se sont déroulées dans le cadre des commissions du Conseil de quartier de Neudorf sur l’aménagement de la place du Marché et de ses alentours.

Comme la plupart des participants à ces réunions, notre association souhaite que la place du Marché devienne un véritable centre ville, convivial, agréable à vivre, permettant d’y flâner et de s’y attarder. Il ne s’agit pas encore de définir précisément l’aménagement de la place, mais plutôt de tracer les lignes directrices de celui-ci

L’APSANE souhaite l’agrandissement de la placette Jules Rathgeber par la suppression d’un barreau de circulation (côté impair de la rue) et sa réunification avec la place du Marché. Bien entendu, le marchand de quatre saisons doit pouvoir continuer à exercer ses activités. Le kiosque à journaux, devrait être reconverti voire éventuellement déplacé à un autre endroit.

La place actuelle pourrait être aménagée en deux partie, une aire polyvalente devant la halle, susceptible d’accueillir des manifestations diverses ; mais aussi les stands et les voitures des commerçants non-sédentaires les jours de marché, et provisoirement les voitures particulières, en attendant de trouver une solution au stationnement dans ce secteur. Il conviendrait aussi de marquer l’entrée et la sortie de la place par un signal visible et compréhensible par les riverains mais aussi les visiteurs de passage.

(D’ores et déjà, le stationnement des voitures, à l’exception de celles des commerçants non-sédentaires, devrait être interdit sur toute la place les jours de marché et en tout cas le samedi matin.)

L’autre partie devrait être conviviale, et d’un seul tenant, comprenant espaces arborés, espaces herbagés et minéralisés, avec pourquoi pas des fontaines (cf. l’entrée de Rive Etoile), mais aussi des bancs publics et un éclairage nocturne suffisant sur la place et autour de la Halle pour dissuader, le plus possible, petits trafics et commerce illicite. Dans le même ordre d’idée rendre impraticable l’accès supérieur de la Halle coté rue du Birkenfels …

La halle côté place pourrait être végétalisée en partie, des plantes grimpantes courant le long de plusieurs filins disposés devant la façade. De même la terrasse pourrait être en partie fermée au moyen d’un vitrage, l’intérieur servant à la fois de lieu d’exposition et de lieu convivial.

L’aménagement de la place ne saurait cependant se concevoir en faisant abstraction de problèmes connexes. Leur résolution permettra, ou non, d’atteindre tous les objectifs d’aménagement de cette place. Ces problèmes sont connus, ils concernent la circulation, le stationnement, les transports en commun au cœur de Neudorf.


Circulation

Nul ne conteste que la route du Polygone et l’axe Lazaret-Dacheux-Rathsamhausen ne soient des axes de transit. Il importera cependant d’apaiser la circulation et la vitesse des véhicules autour de la place du Marché. L’APSANE propose plusieurs mesures :
- la mise en zone de rencontre (20km/h et priorité aux piétons, puis aux vélos et après seulement aux voitures) de la route du Polygone entre la Poste et le Scala, autour de la placette Rathgeber, rue Simonis en entier, rue du Birkenfels ;
- rétrécir la chaussée de la route du Polygone entre la Poste et le Scala pour permettre l’installation de terrasses au Scala et à la pâtisserie « Béatrice ».
- l’ouverture d’un tourne à gauche vers l’avenue Léon Dacheux en venant du sud de la route du Polygone ;
- le changement de sens de la rue du Lazaret entre l’avenue Léon Dacheux et la rue Joseph Guerber.
- la mise en sens unique de la rue Baldner, la circulation se faisant dans le sens Rathsamhausen/rue des Roses ;
- l’interdiction de tourner à gauche de la rue de Rathsamhausen vers la rue Baldner et le réaménagement des voies de circulation à ce carrefour, il s’agit de faciliter l’accès vers l’Esplanade et l’avenue Jean Jaurès ;
- l’amélioration du franchissement des lignes de tram entre Neudorf et l’Esplanade pour les véhicules. Il n’est pas tolérable de bloquer la circulation des véhicules, une dizaine de minutes parfois à ce carrefour. Le tram doit certes demeurer prioritaire par rapport aux voitures, mais le passage de cinq ou six trams dans les deux sens en cinq minutes, comme c’est le plus souvent le cas, justifie de revoir cette notion de priorité. Il en va de même pour les lignes se croisant à Etoile – Polygone.

Il conviendrait aussi de revoir les couloirs de circulation à la sortie de l’autoroute en direction de Neudorf/Meinau et à l’entrée de la route de l’Hôpital, deux files de circulation pour tourner à droite et emprunter la route de l’Hôpital jusqu’au feu de la rue de Belfort alors qu’un rétrécissement de la voirie oblige à ne circuler que sur une file après ce feu est accidentogène.


Stationnement

Autre problème récurent : le stationnement. Nul n’ignore que nombre d’immeubles ne possèdent pas de garage à Neudorf, nul n’ignore non plus le prix des loyers des garages, prix agrémenté d’une taxe d’habitation. Trois observations complémentaires :
- il y a un certain nombre de garages à louer à Neudorf, il suffit de se promener dans le quartier pour découvrir les annonces à ce sujet ;
- un certain nombre de propriétaires négligent de mettre leur véhicule dans leur garage et trop de voitures ventouses encombrent la voirie ;
- en période d’intempéries hivernales, le problème du stationnement se pose moins ou ne se pose pas, les personnes travaillant à Neudorf empruntant vraisemblablement les transports en commun, et nombre de voitures restant au garage ou y entrant.

L’une des solutions consisterait à construire plusieurs silos à voiture ; quatre emplacements seraient envisageables : le parking du Monoprix, le parking des impôts, une partie de la place de la Ziegelau et la place du Schlutfeld. Ceci entraînera ipso facto l’instauration du stationnement payant aux alentours. Il convient cependant de s’interroger sur la pertinence de tels investissements. Il ne serait pas illégitime d’envisager l’instauration du stationnement payant à Neudorf avant tout investissement de ce type. Il serait alors possible d’étudier au mieux les besoins en silos ou parkings et leurs localisations optimales.


Stationnement payant

Il n’est pas possible de déroger aux règles générales du stationnement payant à Strasbourg. Toutefois il conviendrait d’envisager l’instauration d’une zone spéciale pour les faubourgs.

Dans cette zone pourraient être prises les mesures suivantes :
- le stationnement serait payant de 9h à 18h ;
- les premières 20 minutes seraient gratuites ;
- les tarifs seraient inférieurs à ceux du centre ville ;
- un tarif résident, identique à celui du centre ville serait aussi institué.

A noter que le tarif résident actuel, 10 € par mois est particulièrement avantageux. Il vaut d’être comparé au montant des loyers des garages à Neudorf (autour de 50/60 €) à quoi s’ajoute la taxe d’habitation ! Pour les résidents, il pourrait être utile de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs dans ce domaine, en particulier à Lausanne en Suisse, un tarif résident doit valoir pour un espace proche du domicile et non dans tout le quartier.

La zone de stationnement payant doit être suffisamment vaste pour éviter une « délocalisation » des problèmes de stationnement. Un périmètre comprenant l’avenue de Colmar à partir du pont Suchard, le secteur du Schlutfeld, le coté sud de la place de l’Etoile, l’avenue Jean Jaurès, la rue de Ribeauvillé et la rue de la Gravière jusqu’au la rue de la Charité pourrait servir de cadre d’étude.


Transports en commun

Il ne sera question ici que des transports en bus. Actuellement le cœur de Neudorf est desservi par une ligne allant du Neuhof à la rue de la Douane et empruntant la route du Polygone. Trois observations s’imposent :
- il n’est pas normal qu’une ligne de bus fasse doublon avec une ligne de tram, même partiellement ;
- il n’est pas normal que des bus articulés aux quatre-cinquièmes vides circulent dans Neudorf en dehors des heures de pointes ;
- il n’est pas normal que deux bus articulés se suivent à deux minutes d’intervalle, en dehors des heures de pointes, pour desservir deux endroits différents au Neuhof.

Il est donc proposé que le tracé de la ligne Neuhof – rue de la Douane soit modifié et que cette nouvelle ligne soit assurée par des bus normaux ou plus réduits. Cette ligne pourrait partir du carrefour Polygone – Ribeauvillé – Gravière et s’arrêter à Etoile Bourse.

Venant d’Etoile et arrivant au carrefour terminus, le bus pourrait faire une boucle et emprunter la rue de la Gravière, puis la rue Jules Siegfried et l’allée de l’Orphelinat et reprendre la route du Polygone en direction de la place de l’Etoile.

L’APSANE souhaite le maintien les jours de marché de la ligne minibus desservant la Halle. Elle s’interroge cependant sur l’opportunité d’une liaison entre le pont Suchard et le carrefour Jaurès – Rathsamhausen compte tenu de la courte distance entre la place du Marché et l’arrêt Landsberg.

Afin de permettre un meilleur aménagement de la place, il est proposé de déplacer l’arrêt du bus dans le sens sud – nord, place du Marché, et de l’installer avant le croisement, devant le Crédit Mutuel.


Mesures d’accompagnement

La place une fois rénovée, il conviendra d’aménager mieux les axes d’accès à la place, à savoir la toute du Polygone entre le Scala et le carrefour Gravière/Ribeauvillé, la rue de Rathsamhausen, et l’avenue Léon Dacheux.

Parmi les suggestions : des trottoirs avec des bancs, des pistes cyclables, un nouvel éclairage public, plantation d’arbres et si possible mise en place d’emplacements fleuris.

Il n’est pas interdit non plus d’installer quelques bancs sur la partie déjà aménagée de la route du Polygone, entre la Poste et la rue de Mulhouse. Cela dissuaderait les voitures de stationner sur les trottoirs et serait apprécié par les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer ou souhaitant se reposer un moment.


Place du Schlutfeld

Les maître d’œuvre des « Jardins de Ferrare » ayant particulièrement bien étudié l’entrée et la sortie des garages de cet immeuble, situées à moins de 10 mètres du feu permettant le franchissement des lignes de tram et juste en face de l’entrée du parking de la place du Schlutfeld, la circulation automobile s’annonce difficile dans le bas de la rue saint Erhard.

Pour remédier à cette situation et accompagner une révision partielle du plan de circulation à Neudorf, en vue de réduire la circulation place du marché, l’APSANE les mesures suivantes :
- mise à sens unique de la rue Saint Erhard dans le sens avenue de Colmar – route de l’Hôpital,
- ouverture d’un tourne à gauche de l’avenue de Colmar vers la rue de Mulhouse,
- inversion du sens unique en sud-nord de la rue saint Erhard, entre la rue de Mulhouse et l’avenue de Colmar,
- suppression d’une des deux entrées/sorties du parking de la place du Schlutfeld, l’entrée se faisant rue saint Erhard et création d’une sortie de ce parking avenue de Colmar.

Compte tenu du taux d’occupation important de ce parking, y compris le dimanche, il conviendrait d’étudier la possibilité d’implanter un silo à voiture sur cette place.

 

 

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Résolution relative à la place de l’Etoile

 

8 janvier 2010

 

 

 

Le Comité de direction de l’APSANE, réuni le vendredi 8 janvier 2010, a examiné le dossier de l’aménagement futur de la place de l’Etoile à partir des éléments en sa connaissance à l’heure actuelle et en étant conscient que, d’une part les projets concrets ne sont pas encore tous connus et d’autre part qu’une procédure de consultation et de concertation sera menée par la municipalité.

 

Compte tenu des controverses qui se sont faites jours à la suite de la parution de diverses informations dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, ainsi que des réflexions et des études en cours dans les services municipaux, l’association estime devoir faire connaître dès maintenant ses positions et ses propositions sur le devenir de la place de l’Etoile. Elles pourront servir dans le cadre de discussions que l’APSANE souhaite engager avec les autres associations généralistes de Neudorf en vue d’aboutir à une position commune qui pourrait être défendue auprès du Conseil de quartier ainsi que de la municipalité.

 

A l’heure actuelle, la place de l’Etoile constitue le seul grand espace à peu près vide de Neudorf, traversée en son centre par une chaussée reliant la route du Rhin à la route de l’Hôpital. Elle est bordée par deux voies de tram et des artères importantes de circulation et permet la desserte des cars touristiques. Elle est couverte en partie par des pelouses et une pépinière d’arbres et d’arbustes.

 

La place de l’Etoile, passage obligé pour quitter Neudorf ou y entrer, au débouché immédiat de l’autoroute, est devenue le point noir majeur des Neudorfois. Y implanter régulièrement et sur un temps plus ou moins long des manifestations entraînera forcément un afflux de circulation automobile et des problèmes de stationnement. Il en ira de même si une partie de la place est urbanisée, que ce soit avec des commerces, des locaux tertiaires ou de l’habitat. Veux-t-on définitivement asphyxier le quartier ? L’expérience du stationnement sauvage autour du Ciné-cité, que subit le secteur Saint Urbain depuis de trop longues années, et maintenant de Rivétoile doit-elle être étendue à tout le secteur nord de Neudorf, aux alentours de la place de la Bourse ou sur les quais du canal du Rhône au Rhin ?

 

L’APSANE souhaite donc mettre l’accent sur les points suivants :

La desserte touristique :

La décision d’organiser la desserte des cars touristiques sur le secteur nord de la place et d’y aménager des locaux d’accueil pour les visiteurs est une bonne chose. Tout au plus peut-on faire observer qu’ailleurs en Europe, dans les villes italiennes notamment, les bus touristiques sont cantonnés le plus souvent à leur périphérie. Il pourrait également être utile de mieux rentabiliser cet investissement en y implantant l’arrêt des lignes internationales de bus qui desservent Strasbourg et qui stationnent actuellement à la Meinau dans des conditions indignes d’une ville à vocation européenne.

 

Les arbres :

Il convient de sauver le plus possible d’arbres déjà plantés sur la place. L’arboriculture n’est pas une science exacte. Après avoir élagué les pépinières, ne faudrait-il pas laisser agir la nature, lui permettre de reprendre ses droits. Et qu’importe quelques arbres disgracieux aux yeux de certains, il n’est pas question de créer un jardin à la française.

 

La réunification de la place :

La suppression de la chaussée coupant la place en deux, autrement dit la suppression du fameux barreau central, est nécessaire. L’idée de supprimer la voirie longeant la ligne de tram et le bâtiment de la CUS entre le pont de la Bourse et la partie sud du Rond-point Mendès-France est excellente. Relier la route du Polygone en ligne droite à la rue de Vienne ne s’impose pas vraiment, une chaussée en courbe limite en effet la vitesse. Cette perspective ne vaudrait que pour urbaniser les terrains situés en face de l’entrée du cimetière saint Urbain, urbanisation dont la nécessité n’apparaît pas spontanément. Il conviendra ensuite de revoir le plan de circulation autour et aux alentours de la place.

 

Les manifestations sur la place :

Que puissent se tenir sur cette place des manifestations de plein air ponctuelles, de type culturels ou autres, est une chose, que l’on songe à y rendre possible la présence de la Foire Saint Jean, des spectacles de cirques ou des manifestations nécessitant un revêtement spécial en dur et solide en est une autre et l’APSANE y est opposée. D’autant plus que ces manifestations entraîneront des nuisances en tout genre et en particulier en matière de circulation automobile et de stationnement pour les riverains du secteur. Ceci n’est pas tolérable.

 

L’urbanisme :

Il faut construire de nouveaux logements à Strasbourg et dans les quartiers, nul ne le conteste sérieusement, donc densifier l’urbanisation. Mais densifier ne veut pas dire bétonner. Certaines villes allemandes sont montrées en exemple en ce qui concerne la densification, mais que cet exemple soit effectivement suivi à Strasbourg, que des espaces de respiration et des espaces verts soient préservés à Neudorf et ailleurs.

 

A l’exception d’un pavillon d’accueil pour les touristes ou les voyageurs, l’APSANE est opposée à toute nouvelle urbanisation sur la place de l’Etoile.

 

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Les propositions de l’APSANE

 

 

Un véritable parc place de l’Etoile

 

A l’instar des grands parcs implantés au cœur d’autres grandes villes européennes, Londres, Paris, Moscou, Munich mais aussi Leicester notre ville jumelle, l’APSANE souhaite que la place de l’Etoile devienne un véritable parc, un vaste espace vert, où les gamins pourraient taper dans un ballon sans avoir besoin d’un terrain aménagé à ces fins, où il ferait bon de flâner sur un banc, au soleil, à l’ombre, dans l’herbe ou sur une prairie fleurie au printemps, où pourrait être implantée une guinguette permettant de se rafraichir l’été ou de trouver des boissons chaudes lors des mauvaises saisons. Un parc où seraient préservées les collines arborées ; -  elles existent, il ne convient pas de les raser maintenant et de gaspiller l’argent des contribuables, de surcroît, elles atténuent aussi le bruit de la circulation sur la place ! - un parc où seraient plantés de nouveaux arbres et non de nouvelles constructions !

 

 

La Foire Saint Jean au Heyritz

 

Qu’il faille un vaste espace pour accueillir de grandes manifestations comme les cirques ou la Foire Saint Jean est une évidence. Que celles-ci puissent se dérouler à proximité du cœur de la ville pour éviter des mouvements pendulaires de circulation automobile et attirer davantage de monde peut aussi se concevoir. Pourquoi ne pas envisager alors le terrain du Heyritz ? La Foire aurait besoin de 2,5ha de terrain, il semblerait que le Heyritz soit plus étendu. A défaut le parking du Zénith pourrait aussi faire l’affaire.

 

Certes, plus question d’urbanisation sur ce secteur situé au bord de l’autoroute et affligé de graves nuisances sonores et polluantes. Quel promoteur immobilier voudrait d’ailleurs se lancer dans une telle aventure ? Et quel particulier, propriétaire ou locataire, voudrait y habiter ? Le secteur du Schluthfeld est déjà bordé d’un haut mur anti bruit le long de l’autoroute, il faudra en construire un aussi de l’autre côté, veut-on créer ghetto ?

 

 

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Dossiers de Neudorf

Prises de position de l’APSANE

 

Juin 2009

 

 

 

Aménagement de la place du Marché

 

Le quartier manque cruellement d’espaces verts, à l’exception du jardin des Deux Rives très excentré, de la place de l’Etoile et de la place Henri Will peu aménagées, ainsi que de quelques petits squares.

 

L’APSANE considère que le cœur de Neudorf est constitué par la place du Marché. Elle souhaite donc que celle-ci et ses alentours fassent l’objet d’un réaménagement et d’un embellissement complets, afin d’améliorer le cadre de vie des Neudorfois et de rendre le centre de notre quartier, en particulier ses commerces, plus attractif.

 

L’association fera connaître durant l’automne des propositions à ce sujet : rénovation de la place, espaces verts, circulation et stationnement.

 

 

Rue Jules Rathgeber

 

Sur les 4 000 véhicules qui empruntent chaque jour la rue Jules Rathgeber, voitures particulières, ambulances, poids-lourds, seule une infime minorité respecte la limitation à 30 km/h en vigueur dans cette rue. Afin de garantir la sécurité des riverains, des piétons, en particulier des écoliers, et des cyclistes circulant à contre sens, l’APSANE a demandé à la municipalité de mettre en place de nouveaux panneaux de limitation de vitesse, un marquage au sol de la zone trente, et le basculement coté école du stationnement entre la rue saint Erhard et la rue des Cottages.

 

L’APSANE a obtenu satisfaction sur les deux premiers points, en regrettant toutefois le manque de visibilité du marquage au sol dû à des caractères trop petits, ce qui les rend peu lisibles des automobilistes en excès de vitesse. Le changement de côté pour le stationnement est lié à la réfection du mur de l’école, lui-même lié à la rénovation de la cour qui devrait intervenir durant les vacances scolaires d’été. Rien ne devrait plus dès lors retarder ce changement. Rien n’interdit non plus à la police municipale ou nationale d’effectuer des contrôles de vitesse sur cet axe. Une telle opération devrait être particulièrement rentable, et sur les statistiques relatives aux procès-verbaux, et sur le plan financier !

 

La rue Jules Rathgeber est devenue un axe majeur de circulation et de transit de Neudorf mais sa configuration ne s’y prête pas. Les mesures suggérées par l’APSANE le sont à titre conservatoire. Il est nécessaire de trouver d’autres solutions. Faudra-t-il un accident mortel pour faire avancer les choses ?

 

Après évaluation de la situation, une fois toutes les mesures mises en place, l’APSANE n’hésitera pas à prendre toute initiative pour faire en sorte de mieux informer les automobilistes et les contraindre à respecter la limitation de vitesse en vigueur. Elle fera aussi des propositions en matière de circulation dans le secteur concerné afin d’y obtenir une circulation apaisée, tout en n’oubliant pas que, malheureusement, le problème de l’incivilité en matière de circulation et de stationnement est récurent dans toute la ville et ailleurs.

 

 

Square du Neufeld

 

Les travaux de réaménagement du square du Neufeld sont en cours. Avant qu’ils ne s’achèvent, l’APSANE tient à réaffirmer trois points :

 

1 - en l’absence de trottoir réglementaire rue du Neufeld et afin de permettre un cheminement sécurisé, plane et propre, pour les piétons, notamment les personnes handicapées et les mères de famille avec poussette, il est nécessaire de réaliser un cheminement pavé entre le muret du square et les platanes bordant la rue du Neufeld, ainsi que rue du Sundgau

 

2 - un éclairage public nocturne suffisant s’impose, notamment sous la frondaison des arbres tout autour du square ; à l’heure actuelle, ce n’est le cas ni rue du Sundgau, ni au croisement de la rue du Neufeld et de la rue de Châtenois

 

3 - il conviendra de veiller régulièrement à la sécurité des personnes et des biens et faire en sorte que le square et ses abords ne puissent servir à des activités illicites. La situation semble s’être améliorée ces derniers temps en raison notamment des travaux, les riverains espèrent ne pas revoir se produire la situation antérieure

 

 

Accès à l’autoroute

 

L’accès à l’autoroute est particulièrement difficile dans le secteur de la place de l’Etoile, qui est l’un des rares possibles pour les habitants de Neudorf. L’APSANE souhaite que soit rétabli le tourne à gauche vers la route du Rhin à la hauteur de la rue de Lièpvre. C’est une première mesure à mettre en œuvre rapidement.

 

 

Tracé du tram entre l’avenue Aristide Briand et la gare de Kehl

 

L’APSANE approuve le prolongement de la ligne de tram entre l’avenue Aristide Briand et Kehl. La desserte du quartier du port du Rhin est une nécessité, de même qu’un tel investissement est utile à l’Eurodistrict. Le tracé proposé par la ville est le seul possible.

 

Trois observations peuvent être faites en l’état actuel du projet :

 

1 - il conviendra d’étudier la pertinence du nombre de stations à réaliser à l’aulne de la vitesse commerciale du tram qu’il ne faudrait pas amoindrir

 

2 - dans la perspective de réaliser un tram-train entre Offenbourg et Strasbourg et au-delà vers Obernai ou la vallée de la Bruche, ne serait-il pas judicieux de faire aboutir la future ligne directement en gare de Kehl plutôt que sur l’esplanade de la gare ? Cette proposition ne vaut, bien entendu, que si le tram ne devait pas aller dans Kehl au-delà de la gare

 

3 - compte tenu du coût de réalisation d’un nouveau pont sur le Rhin réservé aux piétons, aux cyclistes et au tram, serait-il possible de ne réaliser qu’une seule voie de tram sur ce nouveau pont (donc avec un coût légèrement réduit), les tram se croisant aux stations qui seront implantées sur chaque rive du Rhin. La même question peut être posée pour le nouveau pont qui enjambera le bassin Vauban

 

 

Entrée Nord actuelle de la route du Polygone

 

L’APSANE s’élève vigoureusement contre le projet actuel de construction d’un nouvel immeuble à l’entrée Nord actuelle de la route du Polygone et qui serait aligné sur les bâtiments actuels mais voués à la démolition. Si elle ne conteste pas la nécessité de mettre en œuvre une politique densification urbaine, elle estime que densification ne doit pas signifier étouffement.

 

De surcroît, l’actuel projet interdit la réalisation d’un trottoir suffisamment large pour permettre aux piétons, aux personnes handicapés, aux mères de famille avec poussette, non seulement d’y déambuler en toute sécurité mais aussi d’y flâner devant les vitrines des commerces qui y seraient établis en rez-de-chaussée. Il interdit aussi l’implantation future d’une véritable piste cyclable. Il interdit enfin toute amélioration du cadre de vie, au moyen d’espaces verts ou de plantation d’arbres. La réalisation d’une placette en face de la Maison de l’ARAN ne constitue qu’un leurre destiné à faire passer auprès des riverains et des habitants le nouvel alignement. L’amélioration du cadre de vie fait partie intégrante de toute politique se voulant respectueuse du développement durable. Le projet actuel ne correspond pas à cette volonté politique dont la Ville se targue.

 

L’APSANE demande que le projet soit modifié et qu’un nouvel alignement soit imposé aux promoteurs de cette opération immobilière. Il n’est pas interdit pour cette révision de s’inspirer des réalisations faites ailleurs en France ou à l’étranger, en particulier à Tübingen ou à Fribourg-en-Brisgau, en matière d’éco-quartiers mais aussi d’espaces verts publics et privés.

 

 

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Solidarité Haïti

 

Décembre 2010

 

 L’APSANE  a  coopéré  avec  ECOLE&VIE  pour  l’organisation  de  la  semaine  haïtienne,  organisée  par  cette  association,  au  Lycée  et  Collège  Jean  Monnet  de  Neudorf.  Une  exposition  de  peintures  et  d’artisanat  haïtiens,  de  photos  du  séisme  dues  à  Pascal  Ungerer,,  et  d’objet  divers  fabriqués  par  les  élèves  du  collège,  et  vendus  au  profit  des  enfants  de  Jacmel,  a  été  présentée  aux  élèves  et  au  public.  

 

 Cette  exposition  a  été  inaugurée  le  lundi  6  décembre  par  Mme  Christiane  RIES,  marraine  de  cette  opération  de  solidarité,  Mme  Nawel  RAFIK‐ELMRINI,  Adjointe  au  maire  de  Strasbourg  chargée  des  relations  internationales,  MM.  Jean‐Philippe  MAURER,  Député  et  Conseiller  général  du  Bas‐Rhin  et  Philippe  BIES,  Adjoint  de  quartier  et  Conseiller  général  et  Michael  SCHMIDT,  Conseiller  municipal.

 

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L’APSANe fête ses dix ans !

 

 

Le 11 mars dernier, l’APSANE a tenu son assemblée générale annuelle ordinaire, réuni une assemblée extraordinaire et célébré son dixième anniversaire. A cette occasion, un don a été fait au profit de la reconstruction d’une crèche à Jacmel en Haïti. Un moment convivial, sous forme d’un buffet dînatoire préparé par l’équipe du restaurant d’insertion « L’île aux épis » du Port du Rhin, a clôturé cette soirée qui s’est déroulée au Centre « La Rencontre » a Neudorf.

 

 

L’assemblée générale extraordinaire

 

Après la vérification des pouvoirs, elle a adopté de nouveaux statuts pour l’association, sur le rapport présenté par Mireille STURM. Les fondamentaux ne changent pas. Le texte a été simplifié et précisé, notamment en ce qui concerne le quorum pour les assemblées générales, la composition du comité de direction et celle du bureau. Un vérificateur aux comptes remplace les deux commissaires aux comptes prévus dans les anciens statuts.

Les nouveaux statuts ont été adoptés à main levée et à l’unanimité.

 

 

L’assemblée générale ordinaire

 

Le procès-verbal de la réunion du 19 mars 2010 adopté, les rapports statutaires ont été présentés :
- le rapport d’activités 2010 par Jean-Jacques FIX,
- le rapport financier et le bilan par André OHRESSER,
- le rapport du commissaire aux comptes par Jean-Marie GRASSER.

En ce qui concerne les activités, il y a lieu de noter que les "Ateliers de Noël" ont connu un grand succès, avec de nombreuses animations pour les enfants. Il convient cependant de regretter l’absence d’un atelier "maquillage", en veillant à obtenir cette animation pour l’édition 2011.

L’APSANE est membre du Conseil de quartier, son président est membre du bureau. Elle apporte tout son concours à cette démarche de démocratie locale, et nombre de ses adhérents participent aussi aux réunions des commissions du conseil de quartier ou autres réunions publiques organisées par la municipalité. Parmi les sujets qu’elle considère comme prioritaire, il convient de rappeler : l’aménagement de la place du Marché, celui des places Henri Will et de la Ziguelau, les problèmes liés à la circulation et au stationnement à Neudorf.

En coopération avec "Ecole&Vie", l’APSANE a engagé une opération de solidarité avec Haïti. Elle a fait un appel à dons qui a permis de collecter 3 200 euro.

Les rapports ont été adoptés à l’unanimité.

Jean-Marie GRASSER a été reconduit dans son mandat de vérificateur aux comptes. L’assemblée a fixé à 10 le nombre de sièges au comité de direction pour l’exercice 2011.

 

 

Les dix ans de l’APSANE

et l’opération "Solidarité Haïti"

 

De nombreux invités se sont joints aux adhérents pour célébrer les 10 ans de l’APSANE et participer à l’opération de solidarité avec Haïti.

Parmi eux, il faut citer :

- Christiane RIES, marraine de l’opération "Solidarité Haïti"
- Fabienne KELLER, Sénateur du Bas-Rhin et Conseillère municipale
- Nawel RAFIK-ELMRINI, Adjointe au maire de Strasbourg chargée des relations internationales
- Chantal AUGÉ, Adjointe au maire
- Geneviève WERLÉ, Conseillère municipale
- Jean-Philippe MAURER, Député et Conseiller général du Bas-Rhin
- Philippe BIES, Adjoint au maire et Conseiller général
- Jean-Paul HEIDER, Président de l’IRCOD
- Yolande SALOMON, Présidente de "Ecole&Vie"
- Clarisse SIEFERT, Président de "Pour Neudorf"
- Marc JAUDEL, Président de la Coordination Saint Urbain
- Gilles HUGUET, Vice-président de l’ARAN

Richard HUCK, Vice-président de l’APSANE, et membre fondateur a présenté une synthèse du bilan de dix ans d’activités de l’association, de sa création en réaction au projet de tracé du tram dans Neudorf, son engagement dans des activités d’animation pour les enfants, les séniors, les artistes, mais aussi son implications dans la vie du quartier, le maintien de son cadre de vie, son aménagement et son développement.

Avant la remise du don pour Haïti, Sophie ROSENZWEIG, Journaliste à la chaine franco-allemande ARTE, a apporté son témoignage sur la situation en Haïti, à la fois sur le plan politique mais aussi économique et humanitaire, en particulier sur ce qui se passe dans les camps de réfugiés à Port-au-Prince.

L’APSANE a ensuite remis un premier don de quatre mille euro à Jean-Paul HEIDER, Président de l’Institut de coopération et de développement qui regroupe les collectivités territoriales alsaciennes, et qui a en charge de gérer les aides et la coopération dans différents pays à travers le monde. Cette somme servira à reconstruire une crèche à Jacmel, ville partenaire de Strasbourg qui, elle aussi a beaucoup souffert du séisme. Cette reconstruction se fera sous la houlette d’"Architectes sans frontières".

 

De gauche à droite, Nawel RAFIK-ELMRINI, Christiane RIES, Jean-Jacques FIX et Jean-Paul HEIDER

 

 

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L'association apsane en 2009

L’APSANE poursuit ses actions au service de Neudorf. Désignée par l’adjoint de quartier, elle siège au Conseil de quartier (CoQ) de Neudorf Schluthfeld Musau Port du Rhin dans le collège des associations. Son président est membre du bureau et ses adhérents participent activement aux travaux des commissions du CoQ.

 

Elle s’est particulièrement investie dans quatre dossiers :

-     - la circulation et le stationnement dans le quartier, notamment les difficultés pour entrer et sortir de Neudorf

-     - le respect des limitations de vitesse à 30km/h  rue Jules Rathgueber

-    - l’aménagement du square du Neufeld où elle milite pour un revêtement en dur du trottoir le long du square, rue du Neufeld 

-     - l’entrée nord actuelle de la route du Polygone, où elle souhaite que les futurs bâtiments qui y seraient construits soient alignés nettement en retrait par rapport à ceux voués à la démolition

 

Deux animations sont prévues dans le quartier :

- les 3e Rencontres de l’APSANE, le vendredi 4 décembre à 20h au foyer paroissial Saint Aloyse rue sainte Agnès à Neudorf. Elles prendront la forme d’une table ronde et seront consacrées au devenir institutionnel de la Région et des Départements alsaciens

- les ateliers de Noël le 13 décembre de 10h à 18h dans la Halle du marché de Neudorf

 

 

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Historique de l'Association / 2000-2007

L’APSANE a été créée le 27 décembre 2000. Son premier objectif avait été de s’opposer au projet de tracé du tram à Neudorf. Il s’agissait de relier l’Esplanade au pont Suchard, avenue de Colmar, en passant par les rues du Landsberg, de Rathsamhausen, Léon Dacheux et du Lazaret. Les riverains estimaient le tracé inadapté, en raison notamment de l’étroitesse de la chaussée, des transferts de circulation vers des rues inaptes à accueillir une circulation importante, la suppression de nombreuses places de stationnement dans un secteur d’habitat ancien en manque de garages.

Sous l’autorité de son premier président, Xavier PELISSIER, l’association a fait des contre-propositions de tracé, qui certes ne desservaient pas la place du Marché, mais permettaient néanmoins à une population nombreuse d’utiliser le tram, un lycée se trouvant de surcroît sur le passage du tram.

L’intérêt général a-t-il été sacrifié à l’intérêt particulier des riverains ? Il est loisible d’en discuter. Les riverains avaient-ils moins de droits que d’autres qui se sont opposés à la seule solution logique ? Solution qui eut été d’implanter la ligne route du Polygone, en direction du Neuhof, quitte à ne réaliser qu’une voie dans les parties étroites de cet axe, les rames du tram se croisant aux stations, comme cela se fait dans d’autres villes en Europe.

Outre les problèmes de tracé du tram, l’association s’est aussi préoccupée d’autres dossiers importants pour la vie du quartier : circulation, stationnement, qualité de la vie, espaces verts, sécurité des personnes sur la voie publique. Elle a également engagé des actions d’animation : avenue des arts et ateliers de Noël. Depuis deux ans, elle organise des « Rencontres » sous forme de tables rondes, permettant un échange et un dialogue entre des intervenants et le public. Les 1ères rencontres eurent pour thème l’action du Conseil général et le rôle des conseillers généraux, les 2e la maladie d’Alzheimer.

 

 

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3000 € pour les Jeunes des Iris

 

Nous avons souhaité amplifier notre action dans le domaine des loisirs, en particulier auprès de jeunes handicapés en finançant l'aménagement d'un espace estival de plein air en faveur des jeunes handicapés de l'institut d'éducation motrice "Les Iris" situé rue de la Ganzau et donc de faire un don à l'Association ARHAM (Association Régionale d'Aide aux Handicapés Moteur).

 

www.handicapes-moteurs.org

 

Ce don a été remis à Mr Jean Waline, Président de l'ARHAM et Vice-Président du Conseil général du Bas-Rhin le mardi 27 juin 2006.